Alors que tous les regards se tournent actuellement sur la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, un autre mur se dresse à Calais depuis de nombreuses années. La tragédie humaine du 24 novembre nous le rappelle hélas avec stupeur et effroi.
Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles.
Tant que l’on ne prendra pas le problème par les deux bouts de la chaîne nous continuerons à assister à ces drames humains. Il faut poursuivre et démanteler ces réseaux mafieux de passeurs, en concertation étroite avec les pays d’émigration. Lutter pour éviter les crises migratoires et le déracinement c’est travailler plus efficacement au règlement des conflits armés. Il est impérieux de s’attaquer à la racine de ces mouvements migratoires.