Mardi 6 avril, lors de la séance des questions au gouvernement, j’ai interrogé au nom du groupe Libertés et Territoires le Ministre des Affaires étrangères sur la préparation de la coupe du monde de foot 2022 par le Qatar.
Après la polémique sur des conditions d’attribution opaques et sur des conditions climatiques inadaptées pour des compétitions sportives, de très nombreuses voix s’élèvent depuis 2010 pour dénoncer les violations des droits humains les plus fondamentaux au Qatar. Ce sont plus de 6 500 travailleurs migrants qui seraient morts sur les chantiers de construction des stades dans ce pays. J’ai d’ailleurs cosigné une tribune pour dénoncer cette situation inacceptable (https://www.lopinion.fr/…/coupe-monde-qatar-ne-peut-pas…).
Aujourd’hui, comment pouvons-nous imposer à nos concitoyens et à nos entreprises de nouvelles restrictions avec le projet de loi climat que nous débattons en ce moment dans l’hémicycle, alors que nous acceptons les aberrations des constructions et rénovations de 12 stades au Qatar avec des règles environnementales très opaques.
Les Jeux olympiques toujours ont cherché à rassembler les Hommes autour de règles et d’une éthique communes. Dans les conditions actuelles, peut-on parler d’un idéal partagé ? Que pensera la jeunesse à qui on impose cette coupe du monde dans un pays où la peine de mort et la charia sont toujours pratiquées ? On ne peut pas continuer à mentir.