Questions au gouvernement
Après plus de 30 ans d’absence de politique de la santé, nous arrivons à l’épuisement du système hospitalier. Nous avons connu les effets :- du numerus clausus,- de la baisse des effectifs,- de la limitation du temps de travail- du vieillissement prévisible de la population.
Le recours aux intérimaires médecins et soignants est apparu comme un palliatif de masse. Mais il n’a rien réglé sur le fond. Après le Ségur de la Santé où les professionnels ont eu le sentiment de ne pas être écoutés, la loi Rist a essayé de limiter le nombre et le coût prohibitif des intérimaires. Mais le plafonnement de leurs salaires ne passe pas. En attendant, nos plateaux médicaux se vident :
– les internes ne sont plus autorisés dans les établissements jugés isolés (risque de traumatisme)
– les secours d’urgence, SMUR et autres sont arrêtés faute d’effectifs.
C’est pourquoi, comme le soulignent l’Action Praticiens Hôpital et les Jeunes Médecins, les hôpitaux dans ma région (Oloron-Sainte-Marie et Mauléon) et dans toute la France, pour sauver l’hôpital, il faut :
– reconnaitre la pénibilité et l’ancienneté
– penser à la prévoyance, santé au travail et formation continue
– augmenter les salaires.
Car les intérimaires d’aujourd’hui sont des médecins épuisés, désabusés et déçus depuis des années.
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