Un projet de loi déposé, par le Premier ministre Jean Castex, lundi 21 décembre en procédure accélérée, souhaite instituer « un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires » qui dépasse largement la gravité des trois textes précédents. Suite aux critiques, ce 23 décembre le projet de loi est « reporté » mais non pas « retiré » …
Pour accélérer et durcir l’actuel état d’urgence sanitaire les mesures suivantes sont annoncées : la permission de déroger au secret médical en créant des fichiers, les réquisitions de personnes, biens et services, le contrôle des prix et les mesures visant à prévenir la propagation d’une infection, le placement et le maintien en isolement des personnes « contaminées » ou « susceptibles d’être affectées ou contaminées ».
Mais le plus grave concerne la vaccination dont Emmanuel Macron avait pourtant assuré son caractère « non-obligatoire ». Jean Castex affiche la couleur et ne souhaite rien de moins que la mise en place d’un passeport sanitaire : « subordonner (…) les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités (…) à l’administration d’un vaccin ou d’un traitement curatif ».
La dérive institutionnelle ne s’arrête pas là ! L’état de crise sanitaire tel qu’il est exposé dans le projet de loi se passe de tout accord préalable du Parlement, à l’inverse de l’état d’urgence sanitaire dont la prorogation exige un vote.
Ce projet de loi est une véritable atteinte à nos libertés. Nous devons nous lever d’un seul tenant et faire barrage à ce qui s’apparente de plus en plus à une « dictature » !!