Dans un contexte déjà très difficile, le Ministère de l’Education Nationale poursuit les fermetures de classes. Elles touchent des territoires déjà marqués par des inégalités criantes : perte des services publics, des commerces de proximité et à nouveau des agences postales, déserts médicaux …
Alors que l’avenir de nos enfants et de leur instruction est incertain, que leur santé morale se dégrade, le gouvernement envoie un terrible signal en annonçant la suppression de plus de 2 000 postes d’enseignants. Dans les Pyrénées-Atlantiques, ils sont 41 à être priés de quitter sine die leur classe, leur regroupement pédagogique. L’école primaire était pourtant annoncée comme la priorité du quinquennat Macron …
Tout au long de la semaine, je me suis rendu aux rassemblements, auprès des maires, des enseignants, des personnels et des parents d’élèves concernés. J’ai rencontré le Directeur académique et ses plus proches collaborateurs. J’ai informé et consulté tous les parlementaires du département et l’ensemble de ceux qui disposent d’un mandat départemental. Nous avons officiellement demandé la mise en œuvre d’un moratoire sur les suppressions de classes et de postes.
Il est impossible dans cette situation de peur et de préoccupation pour l’avenir de nos enfants d’accepter ce plan mortifère ! La France n’allait pas mieux qu’aujourd’hui, et pourtant sous la IIIème République, Jules Ferry et Jules Grévy étaient mus par un tout autre idéal.
Eux croyaient à l’instruction publique pour tous.
Eux croyaient en la France.
J’adjure tous ceux qui pourraient se retrouver dans ce combat d’y prendre part aussi.
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