Une fois de plus en écoutant le Président Macron je n’ai pu m’empêcher de m’interroger. Quelle est encore la nature des prérogatives que nous pensions lui avoir confiées ?
D’une certaine manière il a répondu par un rapide tour du monde, destiné à nous convaincre que nous n’étions pas les plus à plaindre. Eternel posture d’un dirigeant qui ne dirige plus rien. Bienvenue dans l’univers globalisé, entièrement aux mains d’une dizaine de milliardaires, sans limites, qui détiennent désormais notre destin. Je veux dire le destin de l’homme, son avenir.
Emmanuel Macron n’ose assumer, avec la même conviction, que le vaccin ne serait jamais obligatoire. Mais à quel moment faut-il le croire ?
Voilà vingt ans que je répète que nous payerons très cher l’abandon de nos services de santé et de la recherche. On répond par la vaccination obligatoire à ceux qui réclament depuis tant d’années des moyens humains, du matériel de protection sanitaire, des lits de réanimation supplémentaires, … La réalité c’est que le Président n’a malheureusement plus rien de crédible à nous proposer.
Le Parlement examinera la semaine prochaine le texte appelé à justifier sa déclaration martiale. Ces mesures sont annoncées avant même d’être débattues et votées à l’Assemblée nationale. Le Président démontre une fois encore son mépris des parlementaires, avec ce régime d’exception qui multiplie les votes sans incidence, les décrets, les ordonnances, …
Enfin comment rassembler ceux qui ont pris la décision de se faire vacciner dans l’espoir de sortir du marasme et ceux qui refusent de le faire parce qu’ils n’ont plus confiance.
Plus que jamais, j’appelle mes compatriotes à ouvrir les yeux et à se remettre à réfléchir, à échanger, à se rassembler. Résistons!