« Issu d’une famille de classe moyenne ne s’intéressant que peu à la politique jusqu’à très récemment ; la campagne présidentielle de 2017, véritable feuilleton médiatique ayant en effet réveillé les convictions et opinions de chacun, je commençais à éveiller petit à petit mon intérêt pour le milieu complexe de la politique. N’étant à cette période pas encore en âge de voter, j’ai suivi d’assez loin cette campagne, mais néanmoins assez pour découvrir de nouveaux candidats portant de nouvelles valeurs et idées tout en reprenant d’anciennes convictions et qui proposaient donc en conséquence de nouvelles offres politiques en lesquelles croire. Ce fut le cas avec Jean Lassalle.
Si je l’ai bien découvert durant cette période, ma véritable rencontre avec cet homme haut en couleur se fit lors de la transhumance de Seix (petit village de mon département, l’Ariège), en juin 2019. Étant musicien depuis quelques années dans un groupe de musique se produisant cette année-là lors de cet événement, je fus fort intéressé d’apprendre que Jean Lassalle en était l’invité surprise et ce fut le premier discours que j’entendis de lui. C’est à ce moment précis que je me rendis compte de la résonance que provoquaient les paroles de cet homme en mon être et mes pensées. Je partageais entièrement ses valeurs d’humanisme, de ruralisme et par-dessus tout de localisme pour n’en citer que quelques-unes parmi tant d’autres convictions si nobles.
Car si il est bien une valeur qui me tient profondément à cœur, c’est le localisme et en particulier dans le domaine économique qui se raccroche d’ailleurs à une politique protectionniste faisant face au libéralisme sauvage qui gangrène notre société actuelle et qui fait concurrence déloyale à nos petites et moyennes entreprises françaises , TPE et PME, qui se font réduire à néant ou bien se font avaler sans vergogne par les acteurs de cette idéologie néfaste qui profitent de la quasi-absence de limites et font perdre petit à petit l’identité du peuple français à travers ses entreprises qui ont pourtant toujours eu les capacités de production et une variété exemplaire qui ont fait et feront la fierté de notre belle nation.
Cela me déprime profondément de voir des villages, des villes, des régions entières qui dépérissent à cause d’un manque cruel d’emploi dû à la disparition d’entreprises locales depuis plusieurs décennies maintenant. Je le constate moi-même tous les jours directement car de nombreux territoires de mon département sont durement touchées par ce phénomène et si je veux aujourd’hui m’impliquer de façon importante à l’échelle de mon département, c’est pour répandre le plus possible autour de moi les valeurs que je partage avec Jean Lassalle et le mouvement Résistons! auquel j’ai adhéré pour la première fois en 2019.
Que vive notre beau mouvement ! »
Nicolas Alvarez, 19 ans, militant Résistons! dans l’Ariège.
Etudiant en musicologie à l’université Jean Jaurès de Toulouse :