Vendredi après-midi, je me suis entretenu avec Frédéric Drogerys, président du comité de pêche du Nord, sur les difficultés rencontrées par les pêcheurs traditionnels.
Ils sont confrontés à la concurrence déloyale des bateaux néerlandais. Certains pratiquent toujours la pêche électrique, malgré son interdiction en juillet dernier, quand d’autres utilisent la pêche au « karcher ».
Il était également question des licences de pêche, avec des pêcheurs dunkerquois particulièrement lésés. Depuis le Brexit, ils n’ont plus accès aux eaux britanniques sauf à justifier d’une licence. Cela les emmène à pêcher dans des eaux beaucoup trop éloignées, avec des bateaux non adaptés.
Le Royaume-Uni doit accorder ces licences, sans délai, conformément à l’accord signé fin 2020.
Comme les pêcheurs le demandent, il faut les aider dans l’acquisition de navires plus récents et polyvalents. En capacité de pêcher la crevette au chalut traditionnel, avec les filets pour la sole, et la ligne pour le bar. Avec de faible tonnage mais en valorisant mieux le produit grâce à la vente directe
Lançons aussi les assises de l’économie maritime et du littoral avec les administrations et les entreprises publiques et privées des différents secteurs : transport maritime, industrie portuaire, pêche, environnement et gestion du littoral, recherche, etc. afin de définir ensemble un plan régional de développement maritime.
