Dimanche 7 mars SudOuest.fr revient 15 ans après, jour pour jour, sur la grève de la faim de Jean Lassalle, en 2006, pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal, dans sa circonscription, et sauver 150 emplois.
39 jours de grève de la faim, 21 kg perdus …
« On ne change pas les choses tout seul, c’est entendu. Mais si personne ne se lève, rien ne bougera jamais. C’est l’honneur de l’élu tel que je le conçois : agir pour faire bouger les lignes. Il lui faut donc exercer une vigilance constante sur ce qui l’entoure et, même s’il sait la tâche difficile, ne jamais baisser les bras. A ce prix seulement la politique s’élèvera au rang d’un art capable de rendre possible ce qui était a priori impossible.Le 7 mars 2006, lorsque j’ai entamé ma grève de la faim, je n’avais pas d’autre idée en tête. Ce jour-là je n’agissais pas en forcené ni en désespéré, mais simplement en élu. Pendant longtemps j’avais choisi la voie officielle. Mais comme elle n’aboutissait à rien, je repris mes habits de combattant. « Nécessité fait la loi ». C’était ma manière à moi d’entrer en résistance ». Jean Lassalle, La parole donnée, Edition du Cherche Midi, p. 207.
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