Adoptée le 8 avril dernier, la loi portée par notre collègue le député Paul Molac (Groupe parlementaire Libertés et Territoires), qui vise à développer les langues régionales, a été partiellement retoquée par le Conseil constitutionnel. Même si son « volet financier » stratégique a été préservé, malgré le recours de 61 députés de la majorité contre cette mesure, le Conseil constitutionnel a censuré le vendredi 21 mai l’« enseignement immersif » et l’utilisation de signes diacritiques. Ce sont les deux mesures les plus importantes de la loi en faveur des langues régionales.
Le Conseil Constitutionnel a considéré que ces deux dispositifs constituaient une contradiction avec l’article 2 de la Constitution, selon lequel, « la langue de la République est le français ».
A la suite de cette décision, nous apportons tout notre soutien à Paul Molac dans son appel solennel au Président de la République, à présenter de toute urgence un projet de loi constitutionnelle visant à modifier l’article 2 de la Constitution. Nous ne cesserons pas notre combat pour la promotion de nos cultures locales. Nos langues régionales sont notre plus grande fierté!