Chers amis,
J’exprime toute ma solidarité aux victimes des crues dévastatrices des vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya (Alpes-Maritimes). J’adresse tout mon soutien aux services de secours qui œuvrent jour et nuit à la recherche des disparus, qui apportent leur aide aux nombreux sinistrés. Urbanisation à outrance, artificialisation des sols, dérèglement climatique, outre ces explications d’ores et déjà apportées, il convient de ne jamais oublier que la nature reste la nature. Ce drame doit nous interpeller sur la nécessité d’entretenir nos cours d’eaux, en particulier ceux dont le relief vient accentuer le risque. Jusqu’à il y a un demi-siècle, nos anciens n’oubliaient jamais l’impérieuse nécessité de tailler les arbres et broussailles qui poussent en bordure des rives, et parfois même au cœur même du lit sur des amoncellements de rochers, de pierres et d’arbres morts qui constituent autant d’embâcles naturels dès la moindre crue. Ils n’oubliaient jamais non plus d’entretenir les berges, les socles des ponts et ouvrages d’art. Ils savaient toujours que sur des lieux habités en bordure d’un cours d’eau l’abandon intégral de son bassin versant, pour aussi grand fût-il, constituait toujours un danger mortel. Courage à ceux qui se battent pour leur survie, pour celle de leurs proches et à ceux qui ont tout perdu. Les beaux jours reviendront !Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et président du mouvement Résistons!