Dans un contexte déjà tendu, l’interpellation brutale et disproportionnée du producteur de musique Michel par les forces de l’ordre doit nous interroger sur l’équilibre entre droits des individus, libertés d’informer et capacité d’action des autorités pour faire respecter la loi.
La nouvelle loi « sécurité globale » et en particulier son article 24 ne respectent pas cet équilibre alors même que le droit pénal protège déjà les policiers. C’est pourquoi avec les députés de groupe Libertés et Territoires, lors du débat à l’Assemblée nationale, nous nous sommes opposés à l’article 24 qui crée une nouvelle infraction à la liberté d’expression et liberté d’informer pour la presse, sur la base de la seule « intention » et nous avons demandé sa suppression. (l’amendement en pièce jointe)
Notre pays est plongé dans une profonde crise sanitaire et économique. Il aspire à une seule chose : retrouver la sérénité, l’ordre, la justice et donc le respect des règles républicaines!!